Quand la merde vaudra de l’or, les pauvres n’auront plus de trous du cul. Coluche
L’argent qu’on possède est celui de la liberté ; celui qu’on pourchasse est celui de la servitude. Jean-Jacques Rousseau
Le libéralisme, c’est une doctrine qui pose en priorité que, dans un poulailler, les poulets sont totalement libres... tout comme le renard. Joao Mellao Neto
La condition essentielle d’existence et de suprématie pour la classe bourgeoise est l’accumulation de la richesse dans des mains privées, la formation et l’accroissement du capital ; la condition du capital est le salariat. Le salariat repose exclusivement sur la concurrence des ouvriers entre eux. Karl Marx
L’économie, c’est l’étude de la manière dont la société gère ses ressources rares. Grégory N. Mankiw
Ce n’est pas de la bienveillance du boucher, du marchand de bière et du boulanger, que nous attendons notre dîner, mais bien du soin qu’ils apportent à leurs intérêts. Nous ne nous adressons pas à leur humanité, mais à leur égoïsme. Adam Smith
Il vaut mieux être un spéculateur au bord de la faillite qu’un pauvre ruiné. Le premier est aidé, alors que le deuxième est expulsé de son logement, faute d’avoir payé ses crédits. Eric Revel
Avec la mondialisation, nous sommes tous interdépendants. On disait autrefois : lorsque les états-Unis éternuent, le Mexique s’enrhume. Aujourd’hui lorsque les états-Unis éternuent, une grande partie du monde attrape la grippe, et les problèmes actuels de l’Amérique sont bien plus graves que de simples reniflement... Joseph E. Stiglitz
Si on pose une fois de plus la question : « est-ce qu’un investissement réalisé pour produire des colifichets, pour lesquels il faudra faire de la publicité, serait une plus grande contribution au bien-être humain qu’un investissement améliorant le service de santé ? », il me semble que la réponse saute aux yeux ; la meilleure réponse que l’idéologie du laisser-faire puisse offrir est de ne pas poser la question. Joan Robinson
Le capital fuit le tumulte et les conflits. Il est peureux de nature. Cela est très vrai, mais n’est pourtant pas toute la vérité. Le capital a horreur de l’absence de profit ou des très petits profits comme la nature a horreur du vide. Quand le profit est adéquat, le capital devient audacieux. Garantissez-lui 10 pour cent, et on pourra l’employer partout ; à 20 pour cent, il s’anime, à 50 pour cent, il devient carrément téméraire ; à 100 pour cent il foulera aux pieds toutes les lois humaines ; à 300 pour cent, il n’est pas de crime qu’il n’osera commettre, même s’il encourt la potence. Si le tumulte et les conflits rapportent du profit, il les encouragera l’un et l’autre. La preuve : la contrebande et la traite des esclaves. Thomas Joseph Dunning
Le crédit n’est que l’apparente richesse des pauvres Marie-Claire Blais
Croyez-vous encore qu’une croissance infinie soit possible sur une planète où les ressources sont limitées ? Frédéric Beigbeder